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Quel contrat social pour le 21ème siècle?

En affirmant le principe de souveraineté du peuple par la communauté de sujets libres, en prônant la libération de l’individu par l’éducation ou en dénonçant l’exploitation inconsidérée des ressources naturelles, Jean-Jacques Rousseau a contribué à définir les coordonnées de la politique moderne. Sa pensée se tient au plus près des préoccupations d’aujourd’hui. Crise climatique, inégalité des chances, érosion de la démocratie par l’effet des mutations technologiques, exclusions sociales, restriction des libertés individuelles et collectives à la suite de la pandémie de Covid-19 : alors que notre société est menacée, il y a urgence à repenser un nouveau paradigme pour demain, un contrat social pour le 21e siècle. 

Nous vivons une époque de grands bouleversements. Famines, inondations, incendies, canicules : les effets catastrophiques des changements climatiques menacent notre existence même. La pauvreté, la guerre, la violence et les discriminations continuent de priver des millions de personnes de leurs droits les plus élémentaires sur les plans de la santé, de l’alimentation, de la sécurité ou de l’éducation. La montée des populismes et le repli identitaire détournent chaque jour davantage d’individus des valeurs de confiance et de solidarité qui cimentent l’humanité. Assurément, les défis démocratiques présents et à venir sont innombrables.

À l’heure où le peuple ne semble plus être le sujet de la politique, mais paraît plutôt dépassé par le haut (mondialisation, changement climatique) comme par le bas (individualisme, communautarisme) ;
à l’heure où la jeunesse se sent interpellée par toutes sortes de causes politiques spécifiques (nature, identité sexuelle, animalité) ;
à l’heure où les lieux traditionnels d’engagement et de processus démocratique semblent désertés, les énergies politiques ne manquent pas. Les causes communes se rassemblent. Les formes d’engagement associatif se multiplient et se diversifient. À ce stade de délabrement de notre lien à la nature et de profondes tensions démocratiques, mais alors que nous sommes plus forts de cet élan mobilisateur et de sa capillarité irrigant le monde, la nécessité s’impose de réfléchir aux conditions d’un faire-ensemble émancipateur.

Le concours international et interdisciplinaire veut promouvoir les projets qui interrogent le contrat social à l’aune des urgences contemporaines et en dessinent son visage pour demain. En investiguant les pistes d’un nouvel ordre social au service de l’intérêt général, ce concours doit permettre de repenser collectivement l’écologie, la santé publique, la démocratie participative, la justice sociale, et toute autre composante importante pour le monde, afin de donner des impulsions concrètes pour un nouveau modèle de société. Adossée à des questions jugées cruciales par Rousseau – contrat, obligation, bien commun, intérêt général, citoyenneté, amour des lois, gouvernementalité, propriété, sécurité, corruption, laïcité, etc. –, la réponse au concours, individuelle ou collective, peut épouser toutes sortes de formes ou de supports. 

En 1750, Jean-Jacques Rousseau remporte le concours de l’Académie de Dijon avec son Discours sur les sciences et les arts. Loin d’être anecdotique, la pratique intellectuelle du concours explose au 18ème siècle au point de constituer un très important lieu d’échange critique permettant, selon la formule du temps, « d’augmenter la masse des idées générales ». De plus en plus diversifié au cours du siècle, le concours académique représente un formidable forum intellectuel : il est aussi bien novateur, en encourageant les usages publics de la critique, que méritocratique, puisque les projets soumis sont jugés anonymement. Surtout, les composantes sociales du circuit des concours se démarquent radicalement des institutions savantes de l’Ancien Régime par leur ouverture. À ce titre, nombre de femmes, d’artisans, voire parfois de paysans plus ou moins lettrés y participent, soit autant de groupes généralement exclus de la République des Lettres. 

Les membres du jury appelés à désigner les lauréats ont été sélectionnés pour leurs compétences dans l’un ou l’autre des domaines des sciences sociales et politiques, art et culture, architecture et urbanisme, éducation, droit et économie, santé publique, sciences naturelles et de l’environnement, études de genre.

Le professeur James Arvanitakis est le directeur de la Forrest Research Foundation, basée à l’Université d’Australie occidentale et qui réunit les cinq universités d’Australie occidentale pour attirer la recherche de classe mondiale dans l’État et relever les grands défis mondiaux. Il est un éducateur primé, un chercheur culturel et un commentateur des médias qui possède 20 ans d’expérience dans le secteur de l’enseignement supérieur, après avoir également mené des carrières réussies dans la finance et le secteur non lucratif. En tant qu’éducateur et chercheur, James a été la force motrice de plusieurs programmes innovants à l’Université de Western Sydney, dont « The Academy ». 

James est un ancien élève de Fulbright, qui a passé douze mois à l’Université du Wyoming en tant que Milward L Simpson Fellow. 

En 2021, il a été nommé premier mécène de Diversity Arts Australia en reconnaissance de son engagement pour la promotion d’un secteur culturel qui reflète la riche diversité de l’Australie. En 2022, il a fondé « Respectful Disagreements », un projet d’espaces courageux qui promeut l’art perdu de la civilité dans les désaccords politiques, ainsi que le pouvoir éducatif de l’inconfort.

Il participe régulièrement à des débats sur des sujets complexes et controversés sur ABC News 24 et The Drum et a publié plus de 100 articles. James est un ancien élève de Fulbright, ayant passé 12 mois à l’Université du Wyoming en tant que Milward L Simpson Fellow. En 2021, il a été nommé le premier mécène de Diversity Arts Australia en reconnaissance de son engagement en faveur d’un secteur culturel qui reflète la riche diversité de l’Australie. En 2022, il a fondé Respectful Disagreements, un projet d’espaces courageux qui promeut l’art perdu de la civilité dans les désaccords politiques ainsi que le pouvoir éducatif de l’inconfort.

Le professeur James Arvanitakis est le directeur de la Forrest Research Foundation, basée à l’Université d’Australie occidentale et qui réunit les cinq universités d’Australie occidentale pour attirer la recherche de classe mondiale dans l’État et relever les grands défis mondiaux. Il est un éducateur primé, un chercheur culturel et un commentateur des médias qui possède 20 ans d’expérience dans le secteur de l’enseignement supérieur, après avoir également mené des carrières réussies dans la finance et le secteur non lucratif. En tant qu’éducateur et chercheur, James a été la force motrice de plusieurs programmes innovants à l’Université de Western Sydney, dont « The Academy ». 
James est un ancien élève de Fulbright, qui a passé douze mois à l’Université du Wyoming en tant que Milward L Simpson Fellow. En 2021, il a été nommé premier mécène de Diversity Arts Australia en reconnaissance de son engagement pour la promotion d’un secteur culturel qui reflète la riche diversité de l’Australie. En 2022, il a fondé « Respectful Disagreements », un projet d’espaces courageux qui promeut l’art perdu de la civilité dans les désaccords politiques, ainsi que le pouvoir éducatif de l’inconfort.

Monika Bolliger est une journaliste spécialisée dans le Moyen-Orient. Elle est titulaire d’un master en histoire, langue arabe et droit international de l’Université de Zurich. De 2012 à 2018, elle a travaillé en tant que correspondante au Moyen-Orient pour le quotidien suisse NZZ. Elle a vécu au Moyen-Orient pendant un total de neuf ans et a été basée dans 

les villes de Damas, Jérusalem, Le Caire et Beyrouth. Son travail de journaliste lui a permis de voyager dans toute la région MENA, de l’Iran à l’Arabie saoudite et au Yémen en passant par l’Algérie et la Tunisie. Après avoir quitté la NZZ, elle a travaillé comme journaliste indépendante et avec le think tank yéménite Sana’a Center for Strategic Studies dans les domaines de la production de connaissances et de la consolidation de la paix. 

En mars 2021, elle a rejoint le bureau des affaires étrangères de Der Spiegel, le principal magazine d’information allemand. En 2021 également, son livre Tripoli – The Middle East Mirrored in a City a été publié par Rotpunkt Verlag (en allemand).

Beatriz Botero Arcila est professeure adjointe de droit de l’économie de l’information numérique à la faculté de droit de Sciences Po et associée au Berkman Klein Center for Internet & Society de l’Université Harvard. Ses recherches et son expertise portent sur la gouvernance des données, la réglementation de l’IA, la surveillance numérique et la numérisation dans les contextes urbains. Beatriz est également cofondatrice et responsable de la recherche de The Edgelands Institute, un institut pop-up interdisciplinaire actif à Medellín, Cúcuta, Genève et Nairobi. Sa mission principale est d’aider les communautés à redéfinir leur contrat social urbain à notre époque d’urbanisation et de surveillance de masse. Elle dirige les équipes de recherche et d’exploitation de l’institut.

Corto Fajal est un auteur-réalisateur porté par un intérêt particulier pour la nature sauvage et ses habitants. Explorateur des sociétés et cultures traditionnelles, il partage ses expériences avec le grand public à travers ses films, mais aussi des expositions photos, des conférences et bientôt des écrits. Le support du film documentaire est le prétexte qui lui permet de découvrir des modes de vie différents, d’autres conceptions et perceptions du monde. Chaque film est comme une invitation au voyage et à la curiosité, mais également à la réflexion sur nos sociétés d’aujourd’hui. Revendiquant une certaine qualité du temps immersif,  il a partagé la vie de Jon, éleveur de rennes nomade sami, au-dessus du cercle polaire durant six ans avant que son film Jon face aux vents ne sorte au cinéma en 2011, puis, après trois expéditions de plusieurs mois qui lui permettent de passer presque une année sur l’île de Tikopia, le film Nous Tikopia sort en salle en 2018.

Artiste et philosophe, Denise Ferreira da Silva est actuellement professeure au Social Justice Institute-GRSJ (Canada) et professeure adjointe à la Monash University School of Art, Architecture, and Design (Australie). Elle a notamment publié les ouvrages suivants : Toward a Global Idea of Race (2007), A Divida Impagavel (2019), Unpayable Debt (2022), Homo Modernus (2022) et (avec Paula Chakravartty) Race, Empire, and the Crisis of the Subprime (JHUP 2013). Elle a enseigné à l’Université de Toronto, à l’Université de Pennsylvanie et à l’Université de New York ; en 2023, elle est titulaire de la chaire internationale de philosophie contemporaine du département de philosophie de l’Université de Paris 8.

Son travail artistique comprend les films Serpent Rain (2016), 4Waters/Deep Implicancy (2018) et Soot Breath/Corpus Infinitum (avec Arjuna Neuman) et les pratiques artistiques relationnelles Poethical Readings et Sensing Salon (avec Valentina Desideri). Elle a présenté des spectacles et des conférences dans des espaces artistiques importants, tels que le Centre Pompidou (Paris), la Whitechapel Gallery (Londres), le MASP (São Paulo) et le MoMa (New York). 

Elle a écrit pour des événements artistiques majeurs (Biennale de Liverpool, 2017 ; Biennale de São Paulo, 2016 ; Biennale de Venise, 2017 ; et Documenta 14) et publié dans des revues telles que Canadian Art, Texte Zur Kunst et E-Flux.

Samia Henni est une historienne des environnements construits, détruits et imaginés. Elle est professeure à l’Université Cornell. Elle est l’autrice de l’ouvrage primé L’architecture de la contre-révolution, L’armée française dans le nord de l’Algérie (gta Verlag, 2017, EN ; Éditions B42, 2019, FR), l’éditrice des War Zones (gta papers no. 2, gta Verlag, 2018) et Deserts Are Not Empty (Columbia Books on Architecture and the City, 2022) et la commissaire des expositions Housing Pharmacology (Manifesta 13, Marseille, 2020) et Discreet Violence : Architecture and the French War in Algeria (Zurich, Rotterdam, Berlin, Johannesburg, Paris, Prague, Ithaca, Philadelphie, 2017-2021). Elle a obtenu son doctorat en histoire et théorie de l’architecture (avec distinction, médaille de l’ETH) à l’ETH Zurich et a enseigné à l’Université Princeton, à l’ETH Zurich, à l’Université de Zurich et à la Haute École d’art et de design de Genève (HEAD). Elle a occupé la chaire Albert Hirschman (2021-22) à l’Institut d’études avancées d’Aix-Marseille Université, a été professeure invitée (2021) du Master Art History in a Global Context à l’Institut d’histoire de l’art de l’Université de Zurich et Visiting Geddes Fellow (2021) à la School of Architecture and Landscape Architecture de l’Université d’Édimbourg.

Olumide Idowu est un champion nigérian du changement climatique. Il plaide pour une prise de conscience environnementale et défend une approche équilibrée du développement et de la conservation de l’environnement. Il est tout aussi passionné par le développement que par le changement climatique et les efforts de conservation de l’environnement. Son travail de protection de l’environnement s’étend sur plusieurs plateformes. Il s’implique activement dans la défense du changement climatique depuis douze ans et est stratégiquement positionné pour impliquer les générations plus jeunes et plus âgées à travers ses articles, sa participation active à des groupes sur le changement climatique et l’utilisation des médias sociaux.

Au fil des ans, il a travaillé avec des entreprises et des médias et a géré des équipes culturellement et nationalement diverses. Il s’est porté volontaire pour des initiatives de changement social, a été mentor et a travaillé comme stratège pour diverses institutions privées et publiques.

Olumide Idowu est le cofondateur de l’International Climate Change Development Initiative, une institution non gouvernementale qui cherche à former des générations intelligentes sur le plan climatique en Afrique tout en comblant les lacunes en matière de développement. Il est également le point focal jeunesse au Nigeria pour le programme de petites subventions du PNUD, l’auteur principal jeunesse du Global Environmental Outlook (GEO6) et le coordinateur exécutif de l’Initiative de la jeunesse africaine sur le changement climatique. Il est un ancien élève de l’International Visitor Leadership Programme (IVLP) aux États-Unis d’Amérique et de l’Atlas Corps Fellow.

Scott Langdon est le directeur général de Our Common Home, une association internationale basée à Genève. Our Common Home promeut la participation civique de tous les membres de la société à l’élaboration de solutions au changement climatique, en particulier les personnes aux valeurs plus traditionnelles qui ressentent un attachement profond à un lieu, à leurs traditions, à leur famille et à leur nation et qui, jusqu’à présent, ont été laissées à l’écart de la conversation sur le changement climatique. Ce travail est motivé par le désir de voir le changement climatique devenir un sujet non polémique, et par l’amour de l’environnement, un sujet qui rapproche les gens. 

Avant de lancer Our Common Home, Scott a dirigé le Purpose Climate Lab à New York. Il a mené des communications stratégiques et des campagnes publiques pour mettre en lumière les questions de sécurité énergétique, de pollution atmosphérique et de conservation aux États-Unis, au Brésil, en Inde et au Kenya.

Au début de sa carrière, Scott a travaillé dans la politique britannique, où il a été directeur du bureau du secrétaire général du parti travailliste et conseiller pour la révision des politiques du parti travailliste avant les élections de 2015.

Aromar Revi est le directeur fondateur de l’Institut indien pour les établissements humains (IIHS), une institution éminente et une université nationale interdisciplinaire. En une douzaine d’années, il a fait de l’IIHS l’une des principales institutions d’enseignement, de recherche, de formation, de conseil et de soutien à la mise en œuvre situées dans le sud de la planète, en se concentrant sur les défis et opportunités multisectoriels et multidimensionnels de l’urbanisation durable.

Il est un ancien élève de l’IIT-Delhi et des écoles de droit et de gestion de l’Université de Delhi. C’est un polymathe, un leader mondial de la pratique et de la pensée, un éducateur et un bâtisseur d’institutions, avec près de 40 ans d’expérience interdisciplinaire locale et mondiale. Aromar a dirigé plus de 220 missions importantes de pratique, de conseil et de recherche en Inde et à l’étranger ; il possède une expérience approfondie de la gouvernance, du développement institutionnel, de la gestion et de la mise en œuvre dans des institutions publiques, privées, de la société civile et universitaires ; il est un chercheur largement cité dans de nombreux domaines (urbain, infrastructure, adaptation au climat, réduction des risques de catastrophe et développement durable) ; il a donné des conférences et enseigné dans 100 des plus grandes universités et groupes de réflexion du monde sur six continents ; il a contribué à la conception et à l’examen d’investissements de développement de plus de 15 milliards de dollars ; il a travaillé sur cinq des dix plus grandes villes du monde et sur de nombreux projets internationaux dans plus d’une douzaine de pays.

Aromar est l’un des plus grands experts mondiaux en matière de changement environnemental, et plus particulièrement de changement climatique. 

Il est l’auteur principal coordinateur (APC) du rapport spécial du GIEC de 2018 sur le réchauffement planétaire de 1,5°C (SR15), un APC du chapitre de synthèse sur les voies de développement résilientes au climat (CRD) du rapport d’évaluation 6 (AR6) du groupe de travail du GIEC et un membre de l’équipe de rédaction principale (CWT) du rapport de synthèse AR6 du GIEC (SYR). Il a été auparavant membre de l’équipe de rédaction principale du rapport d’évaluation 5 (AR5) du GIEC de 2014 sur les zones urbaines, qui a établi le rôle des villes et des régions dans la lutte contre les risques climatiques. Il est coresponsable de la série de quatre rapports « Summary for Urban Policymakers » du GIEC AR6 qui a été lancée lors de la COP27 en 2022.

Martin Rueff est président de la Société Jean-Jacques Rousseau de Genève et membre du Conseil de fondation de la Maison Rousseau et Littérature. Poète, professeur ordinaire au Département de langues et de littérature françaises modernes à l’Université de Genève depuis 2010, Martin Rueff a précédemment enseigné aux universités de Bologne et Paris VII-Diderot. Il collabore régulièrement aux revues Po&sie, La Polygraphe et Passages à l’Act et dirige chez Verdier la collection « Terra d’Altri », spécialisée dans la littérature italienne. Chez Gallimard, il a été responsable de l’édition des œuvres de Cesare Pavese dans la collection « Quarto » et a participé à celle des œuvres de Claude Lévi-Strauss dans la « Bibliothèque de la Pléiade », ainsi qu’à celles de Michel Foucault en 2015. Ses domaines de recherche embrassent la littérature et la pensée française du 18e siècle, l’œuvre et la pensée de Jean-Jacques Rousseau, la littérature et la philosophie (en particulier la philosophie morale), la poésie et poétique contemporaines, etc. Il est notamment traducteur d’Italo Calvino, de Carlo Ginzburg ou de Giorgio Agamben.

Les propositions seront acceptées du 28 janvier au 28 juin 2023. 

Date limite de soumission :
28 juin 2023, à minuit. 

Les projets gagnants seront annoncés au printemps 2024. 

Cette initiative internationale et interdisciplinaire veut susciter le plus grand engagement possible du public à l’égard des enjeux sociétaux, contemporains et futurs. Elle s’adresse aux jeunes comme aux adultes, aux artistes, aux universitaires, aux groupes de recherche interdisciplinaires, aux associations, aux écoles, aux organisations internationales et à toute personne intéressée. 

En soumettant une candidature, vous acceptez automatiquement que les images et le texte de la candidature puissent être partagés librement sur les médias sociaux et reproduits sur papier et en ligne. 

Un prix de 20’000 $ pour les participants âgés de 25 ans et moins

Un prix de 20’000 $ pour les participants âgés de plus de 25 ans.

L’un des principaux objectifs est de présenter les projets les plus intéressants à un public national et international, afin de partager les résultats de cet engagement collectif et d’encourager les générations futures à s’engager en faveur d’une société libre, participative et inclusive.

Chiteu Kasongo
Ubuntu Rising Project
Zambia

Poète, Professeur ordinaire au département de Langues et de littérature françaises modernes à l’Université de Genève depuis 2010, Martin Rueff a précédemment enseigné aux universités de Bologne et Paris VII-Diderot. Il collabore régulièrement aux revues Po&sie, La Polygraphe et Passages à l’Act, et dirige chez Verdier la collection « Terra d’Altri », spécialisée dans la littérature italienne. Chez Gallimard, il a été responsable de l’édition des Œuvres de Cesare Pavese dans la collection « Quarto » et a participé à celle des œuvres de Claude Lévi-Strauss dans la « Bibliothèque de la Pléiade », ainsi qu’à celles de Michel Foucault en 2015. Ses domaines de recherche embrasse la littérature et la pensée française du XVIIIe siècle, l’œuvre et la pensée de Jean-Jacques Rousseau, la littérature et philosophie (en particulier philosophie morale), la poésie et poétiques contemporaines, etc. Il est notamment traducteur d’Italo Calvino, Carlo Ginzburg ou Giorgio Agamben.

Maria Lind (SE)

Maria Lind est une conservatrice, commissaire d’exposition et écrivaine suédoise. Elle est actuellement conseillère aux affaires culturelles à l’ambassade de Suède à Moscou. Elle a auparavant occupé la chaire de recherche artistique à l’Académie des arts d’Oslo, œuvré comme directrice du Tensta konsthall (Stockholm) et de la 11e Biennale de Gwangju. Maria Lind a également été directrice du programme d’études supérieures au Center for Curatorial Studies, Bard College (2008-2010), de même que directrice d’Iaspis à Stockholm (2005-2007) ainsi que du Kunstverein München (2002-2004). Depuis le début des années 1990, elle enseigne dans de nombreux pays, notamment à l’Académie des arts de Munich et au Royal Institute of Art de Stockholm. Maria Lind est l’autrice d’une vingtaine d’ouvrages et curatrice de très nombreuses expositions.

Scott Langdon (GB)

Scott Langdon est le directeur général de Our Common Home, une association internationale basée à Genève. Our Common Home promeut la participation civique de tous les membres de la société à l’élaboration de solutions au changement climatique, en particulier les personnes aux valeurs plus traditionnelles qui ressentent un attachement profond à un lieu, à leurs traditions, à leur famille et à leur nation et qui, jusqu’à présent, ont été laissées à l’écart de la conversation sur le changement climatique. Ce travail est motivé par le désir de voir le changement climatique devenir un sujet non polémique et par l’amour de l’environnement, quelque chose qui rapproche les gens. Avant de lancer Our Common Home, Scott a dirigé le Purpose Climate Lab à New York. Il a mené des communications stratégiques et des campagnes publiques pour mettre en lumière les questions de sécurité énergétique, de pollution atmosphérique et de conservation aux États-Unis, au Brésil, en Inde et au Kenya. Au début de sa carrière, Scott a travaillé dans la politique britannique, où il a été directeur du bureau du secrétaire général du parti travailliste et conseiller pour la révision des politiques du parti travailliste avant les élections de 2015.

Samia Henni (DZ)

Samia Henni est une historienne des environnements construits, détruits et imaginés. Elle est professeur à l’Université de Cornell. Elle est l’autrice de l’ouvrage primé L’architecture de la contre-révolution, L’armée française dans le nord de l’Algérie (gta Verlag, 2017, EN ; Éditions B42, 2019, FR), l’éditrice des War Zones (gta papers no. 2, gta Verlag, 2018), et Deserts Are Not Empty (Columbia Books on Architecture and the City, 2022), et la commissaire des expositions Housing Pharmacology (Manifesta 13, Marseille, 2020) et Discreet Violence : Architecture and the French War in Algeria(Zurich, Rotterdam, Berlin, Johannesburg, Paris, Prague, Ithaca, Philadelphie, 2017-21). Elle a obtenu son doctorat en histoire et théorie de l’architecture (avec distinction, médaille de l’ETH) à l’ETH Zurich et a enseigné à l’Université de Princeton, à l’ETH Zurich, à l’Université de Zurich, et à la Haute Ecole d’Art et de Design de Genève (HEAD). Elle a occupé la chaire Albert Hirschman (2021-22) à l’Institut d’études avancées d’Aix-Marseille Université ; professeure invitée (2021) du Master Art History in a Global Context à l’Institut d’histoire de l’art de l’Université de Zurich ; et Visiting Geddes Fellow(2021) à la School of Architecture and Landscape Architecture de l’Université d’Édimbourg.

Denise Ferreira da Silva (BR)

Artiste et philosophe, Denise Ferreira da Silva est actuellement professeur au Social Justice Institute-GRSJ (Canada) et professeur adjoint à la Monash University School of Art, Architecture, and Design (Australie). Elle a notamment publié les ouvrages suivants : Toward a Global Idea of Race (2007), A Divida Impagavel (2019), Unpayable Debt (2022), Homo Modernus (2022), et (avec Paula Chakravartty) Race, Empire, and the Crisis of the Subprime (JHUP 2013). Elle a occupé des postes de visite à l’Université de Toronto, à l’Université de Pennsylvanie et à l’Université de New York ; en 2023, elle sera titulaire de la chaire internationale de philosophie contemporaine du département de philosophie de l’Université de Paris 8.
Son travail artistique comprend les films Serpent Rain (2016), 4Waters/Deep Implicancy (2018) et Soot Breath/Corpus Infinitum (avec Arjuna Neuman) et les pratiques artistiques relationnelles Poethical Readings et Sensing Salon (avec Valentina Desideri). Il a présenté des spectacles et des conférences dans des espaces artistiques importants, tels que le Centre Pompidou (Paris), la Whitechapel Gallery (Londres), le MASP (São Paulo) et le MoMa (New York). Elle a écrit pour des événements artistiques majeurs (Biennale de Liverpool, 2017 ; Biennale de São Paulo, 2016, Biennale de Venise, 2017 et Documenta 14) et publié dans des revues telles que Canadian Art, Texte Zur Kunst et E-Flux.

Corto Fajal (F)

Breton d’origine, Corto Fajal est un explorateur des sociétés et cultures traditionnelles et plus singulièrement des « peuples racines ». Porté par un intérêt particulier pour la nature sauvage et ses habitants, il réalise des films documentaires depuis une vingtaine d’années. Revendiquant une certaine qualité du temps immersif, il a notamment partagé la vie de Jon, éleveur de rennes nomades samis au-dessus du cercle polaire durant six ans avant que son film Jon, face aux vents ne sorte au cinéma en 2011. Plus récemment, après avoir passé une année sur l’île de Tikopia (îles Salomon), il réalise le film Nous Tikopia sorti en salle en 2018. Corto Fajal est membre du Comité de surveillance de l’Assemblée populaire du Rhône, un collectif de 30 citoyen.nes suisses et français.es réuni.e.s pour dessiner un nouveau modèle participatif d’action écologique à l’échelle de l’écosystème d’un fleuve.

Beatriz Botero Arcila (CO)

Beatriz Botero Arcila est professeure assistant de droit à Sciences Po Paris et affiliée au Berkman Klein Center de l’Université de Harvard. Diplômée de la Harvard Law School, elle également est avocate de l’Universidad de los Andes, à Bogota, en Colombie. Ses recherches portent sur la gouvernance des données dans les environnements urbains, le droit de la vie privée, les politiques de gouvernance des données, etc. Ses recherches actuelles portent sur la manière dont les technologies de surveillance ont été adoptées pour assurer la sécurité publique en Europe et aux États-Unis et sur la manière dont elles interagissent avec d’autres intérêts publics (c’est-à-dire les libertés civiles), les cadres institutionnels et les incitations. Elle a par ailleurs conseillé des entreprises fintech, des organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile. Elle est cofondatrice de l’Institut Edgelands (Berkman Klein Center, Harvard) axé sur l’étude de la surveillance numérique et des villes.

Monika Bollinger (CH)

Monika Bollinger a étudié l’histoire, la philologie arabe et le droit international public à Zurich. De 2012 à 2018, elle est correspondante au Proche- Orient pour la Neue Zürcher Zeitung à Jérusalem, au Caire et à Beyrouth. Elle sillonne ensuite la région (Iran, Syrie, Arabie Saoudite, Yemen) en tant qu’ana- lyste pour le « Sana’a Center for Strategic Studies » puis travaille comme responsable de projet dans le domaine de la promotion de la paix. Depuis mars 2021, elle est rédactrice pour le Proche-Orient au service étranger du Spiegel. En 2021, elle publie Tripolis – Der Nahe Osten im Spiegelbild einer Stadt aux éditions Rotpunkt.

James Arvanitakis (AU)

James Arvanitakis est Directeur de la Forrest Research Foundation. Il était auparavant Pro Vice Chancellor (Engagement and Advancement) à l’Université de Western Sydney, consultant principal à l’Astrolabe Group et directeur exécutif de Fulbright Australia. Après une carrière réussie dans la finance et les droits de l’homme, il a travaillé avec des universités pendant plus de 15 ans, mettant en place des programmes d’éducation et de recherche innovants, dont The Academy at Western (récompensée par l’Australian Financial Review Excellence in Education Award).
Il participe régulièrement à des débats sur des sujets complexes et controversés sur ABC News 24 et The Drum et a publié plus de 100 articles. James est un ancien élève de Fulbright, ayant passé 12 mois à l’Université du Wyoming en tant que Milward L Simpson Fellow. En 2021, il a été nommé le premier mécène de Diversity Arts Australia en reconnaissance de son engagement en faveur d’un secteur culturel qui reflète la riche diversité de l’Australie. En 2022, il a fondé Respectful Disagreements, un projet d’espaces courageux qui promeut l’art perdu de la civilité dans les désaccords politiques ainsi que le pouvoir éducatif de l’inconfort.